Remington "Rolling Block" 1867 Model

J'ai omis de vous présenter mon dernier achat de l'année 2021...mon cadeau de Noël, d'une certaine manière


Il s'agit d'un fusil de la marque REMINGTON, un modèle qui a fait (un temps) la fortune de la marque, car décliné au fil du temps dans d'innombrables versions (mais toutes quasi similaires, au point que le "look" de ces armes permettent de les identifier immédiatement entre toutes) et surtout de très nombreux calibres, le système de l'arme permettant une adaptation à toutes sortes de demandes des acheteurs.

Ceci est tellement vrai que l'arme a pu négocier le passage à la "nouvelle poudre sans fumée" sans difficultés particulières !

Dans mon cas, il s'agit d'un "riffle" 1867 Model, dans un calibre particulier suite à une demande du premier acheter, l'Egypte (soutenu par la Grande-Bretagne dans cet achat).

En effet, comme cela se pratiquait beaucoup à cette époque, chaque pays désirait avoir SON arme dans SON calibre national !

Le résultat était que si le calibre nominal du canon était souvent le même, ou presque, les douilles étaient quelques différentes, et non interchangeables, ce qui ne facilite pas le travail de rechargement des collectionneurs-tireurs d'aujourd'hui...

En l’occurrence l'arme est chambrée en...43 Egyptian (différend du .43 Spanish sorti à la même date, ou d'autres calibres fort proches de différents pays, comme les pays scandinaves, et d'autres).

Le sort a fait que ces armes ne sont jamais parvenues en Egypte (les égyptiens ont paru des débiteurs peu fiable au fabricant après que les anglais se soient un peu démarqués du contrat), alors que les français éprouvaient un pressant besoin d'armement, et étaient prêt à payer très cher tout ce qui pouvait être acheté...c'était en 1870, après la chute du second empire, alors que la guerre avec la prusse et ses alliés n'était pas encore finie.

C'est ainsi que les Remington Rolling block, en calibre .43 Egyptien se sont retrouvés en France, au nombre d'environ 150.000 (il y a eu une autre livraison, mais faudrait que je recherche les chiffres, et là, toute suite, je l'avoue, j'ai la flemme ).

Celui que j'ai déniché (ou peut-être bien que c'est LUI qui m'a trouvé...je me pose encore la question..car cela a été une sorte de coup de foudre entre nous ) est en très bon état.

Le marquage d'inspection du contrôleur US est encore visible sur le bois de la crosse (ce qui est assez rare, car ces marques s'effacent assez facilement avec  le temps et l'usage), mais aussi le "numéro" d'attribution à un corps de troupe français. Mais surtout l'état général et le mécanisme, tout comme le canon, sont excellents.

Cerise sur le gâteau, j'ai également trouvé la baïonnette qui s'adapte sur le fusil, qui n'est pas très courante après tout ce temps (sans être non plus d'une grande rareté malgré tout).

Non, la plus grande difficulté, que je n'imaginais d'ailleurs pas lors de mon achat, ayant souvent entendu parler de ces armes dans ce calibre chez nous en France, a été de rassembler les accessoires nécessaires pour recréer et recharger ce fameux calibre !  puis


Mais voici quelques photos pour illustrer tout cela:





















































La "suite"...un peu plus tard

Très belle acquisition ! Bravo !
Un système d'une simplicité et d'une robustesse légendaires !

Bravo pour cette belle acquisition, Jeppesen !!

Ce système est en effet des plus robuste et Remington l'a même adapté sur un de ses derringers, en l'occurrence le modèle Vest Pocket, du moins pour les plus gros calibres comme ci-dessous le .41 short.

Oui, ce système a été "mis à toutes les sauces", et (presque) tous les calibres !

Simple, très efficace, d'une grande solidité, notre armée en a même commandée en calibre 8 mm "Lebel" ( 8 x 50 R ) identique à celui du fusil réglementaire "modèle 1886 M 93" de la "ligne", pour les unités territoriales ou de seconde ligne lors de la guerre de 1914-1918.

Comme je l'indiquais plus haut, j'ai eu la chance de trouver également la baïonnette qui allait avec.

Identique à la baïonnette "Yatagan" du fusil réglementaire CHASSEPOT dans sa forme, elle n'est pas cependant interchangeable avec celle-ci, le système de fixation au fusil étant légèrement différent.

C'est tellement peu différent qu'un oeil "non averti" ne fera pas de différence...jusqu'au moment de fixer la baïonnette au canon de l'arme (si il en a l'occasion).

La lame est recouverte de graisse, ce qui donne des "traces" peu photogéniques (j'aurai dû la nettoyer avant, mais vous savez ce que c'est...pressé de prendre les photos...)


Voici quelques photos pour illustrer la chose:
















Comparaison entre une baïonnette de CHASSEPOT et une baïonnette de Remington Rolling Block "Défense Nationale".

La différence ne se constate qu'au dos de la lame, celle pour CHASSEPOT ayant un léger fraisage sur les bords de la rainure de glissement de la poignée, permettant la fixation sur le "tenon" de baïonnette du fusil.








Baïonnette au canon: une arme d'un longueur impressionnante, comme cela se faisait à cette époque, où le fantassin devait parfois pouvoir se défendre contre un cavalier, à "l'arme blanche"...survivance de la "pique" du moyen-âge !








Comparaison entre les deux armes, fixées sur les canons de leurs fusils respectifs:

Splendide pièce, cher Jeppesen !!!!
Bravo pour cette belle acquisition...

... et finalement, te seras- t-il possible de trouver les bonnes munitions 'Egyptiennes' pour cette magnifique arme???
Comptes-tu tirer avec ???

Ah que oui, je compte bien tirer avec !

Bien rares sont mes armes avec lesquelles je ne tire pas, même si ce n'est que de temps en temps.

Pour moi, c'est même un élément (presque) indispensable à l'achat d'une arme : je suis davantage encore "tireur" que "collectionneur"...mais comme j'aime beaucoup tirer avec des armes "anciennes"...l'un entraîne l'autre

En fait, j'ai déjà réuni (non sans mal) les éléments indispensables pour tirer avec cette arme: Jeu d'outils (le plus dur...et onéreux, à trouver), douilles (faites à partir de douille MAGTECH de 32 Gauge), moule à balle et projectiles.

Ce sera la 3ème "parti" de mon post, dès que j'aurai un petit moment (demain est une journée "chargée" pour moi).


Accessoirement, je voudrai rappeler que, si cet exemplaire de Remington Rolling Block a servi dans l'armée française de 1870, ses petits et grands frères ont été également largement utilisés dans les Grandes Plaines de l'Ouest, en particulier dans la chasse aux bisons, à coté des Sharps et autres Springfield Trapdoor  


Raison pour laquelle je me suis permis de le faire apparaitre sur ce forum

tu parlaient des piques du moyen âge..
en fait les piques (sarisses) c'est l'antiquité avec Alexandre
puis le XIV me siècle pour l'Europe et ce jusqu'au XVII me siècle
tristement célèbres à la révolution française...

Les "piques" dépassent largement l'époque de la Haute Antiquité, pour servir encore très largement à la Renaissance, par exemple.

il n'est que de voir la domination (écrasante) des "tertios" espagnoles, puis des "piquiers suisses" à ces périodes, sur les champs de batailles.

C'est l'artillerie qui finira par les détrôner (en autre, celle de François 1er à Marignan, qui passera un accord (durable) avec les mercenaires suisses qui jureront de ne plus jamais se "solder" à des ennemis de la France...et qui finiront même par remplacer les "gardes écossais" comme "gardes royaux" jusqu'à Louis XVIII...).


Lors de l’avènement, progressif mais constant, des armes à feux, arquebuses puis mousquets, la lenteur du rechargement de ces armes à fait que pendant très longtemps, les arquebusiers puis les "mousquetaires" étaient accompagnés de "piquiers" pour les protéger des attaques de la cavalerie. Au fur et à mesure que les armes se perfectionnaient et devenaient plus fiables, le nombre de "piquiers" à diminué par nombre de "tireurs", jusqu'à disparaitre...à l'apparition de la baïonnette.

L'utilisateur de l'arme à feu pouvait alors, en assujettissant une "lame" au bout de son fusil, se protéger lui-même si besoin était (ou plutôt "quand" le besoin se faisait sentir.

Cette "lame" serti sur un manche en bois, s'introduisait initialement dans le canon du "fusil" (mousquet, à cette époque), ce qui interdisait le tir, et même le rechargement...

Puis est venu l'idée (que l'on attribut à un certain Sébastien Le Prestre...Marquis de VAUBAN) d'utiliser une système "déporté" qui serait maintenu sur l'arme, et non dans son canon: la baïonnette "à douille" était née, et les premiers exemplaires auraient été usinées...à Bayonne, d'où leur nom ( cependant, aucune certitude absolue sur ce point...  ).


A cette époque, et avec l'utilisation de la poudre noire, la bonne combustion de la poudre nécessitait un "long" canon. Avec l'ajout d'une "longue" baïonnette, on arrivait à remplacer une pique de taille raisonnable (les "sarisses" évoquées par notre ami étaient arrivées, à un moment, à une longueur qui rendait très difficile leur utilisation et nécessitait un véritable "professionnalisme", ce qui était le cas des "tercios" espagnols que j'ai évoqués, de même pour les mercenaires suisses, fort réputés).

Et cette façon de voir à survécu, à travers les guerres de révolutions, celle d'Empire, etc...jusqu'à l'époque somme toute "moderne" du début du XXème siècle, et la poudre sans fumée, où l'on pensait toujours "guerre de mouvement", affrontement entre infanterie et cavalerie, voir mêem entre infanteries de camps adverses, et l'allonge procurée par un long fusil et une "longue" baïonnette semblait alors un avantage indispensable aux "grands penseurs" des Etats-Majors de tous bords.

Les tranchées (et la guerre de position) ont mis fin à ce courant de pensée, et les méthodes de combats plus modernes des guerres suivantes ont confirmé ce phénomène;

Depuis, si la "baïonnette" est toujours présente, c'est davantage un "outil" ou un "poignard" qu'autre chose.

En parlant de "pique révolutionnaire", voici la mienne   (enfin, son "fer", le bois à disparu...peut-être que j'en referai un , la longueur du manche était variable, à-priori, entre 1,80 m et 2,20 m...si je me souviens bien)

On distingue encore le marquage " A  N " pour "Armée Nationale" sur le fer, au niveau du "trou" de rivure (le trou se trouve en plein sur le "A").

Je n'ai pas fait analyser la lame pour savoir si il y avait des traces d'ADN

Voyons maintenant le "problème" de la munition de .43 Egyptien.


Comme expliqué plus avant dans ce post, le calibre .43 Egyptien était dû, initialement, à une demande des autorités égyptiennes, qui souhaitaient avoir "leur calibre" national, différents de autrs pays.

Les armes ayant été finalement livrées à la France, celle-ci a acheté un grand nombre de munitions, pour utiliser les armes.


Je ne reviendrais pas sur le véritable casse-tête logistique que l'achat d'un nombre important de modèles différents d'armes, tirant des calibres différents, a posé à l'armée française, déjà largement désorganisée par le défaite de Sedan, l'abdication de l'Empereur, la création d'un gouvernement de Défense Nationale, et l’apparition d'une nouvelle "République", tout comme l'occupation d'une partie du teritoire national (et des manufactures d'armes qui s'y trouvaient).

Le fait est que, à notre époque,les armes dans ce calibre se trouvent essentiellement dans notre pays. Et que les fabricants de jeux d'outils sont plutôt "américains"...d'où une fabrication réduite de jeux d'outils dans ce calibre spécifique, et il en va de même pour les douilles (BERTRAM, essentiellement).

Comme toujours, avec ces calibres "obsolètes", il faut se débrouiller au mieux.


Pour les douille, plusieurs solutions plus ou moins efficaces existent (enfin, guère plus de 3), à moins de "trouver" (à prix d'or) des douilles "BERTRAM" dans ce calibre spécifique.

La meilleure solution, de l'avis des utilisateurs (et rechargeurs) de .43 Egyptien, est la transformation de douilles métalliques de 32 Gauge de chez MAGTECH, douille "droite" pour fusil de chasse à canon lisse.

Si ces douilles représentent la meilleure "base", il faut encore disposer du jeu d'outil "qui va bien" pour les reformer en .43 Egyptien..on tourne un peu en rond...mais certains propriétaires de ce JO proposent à la vente des douilles transformées par leurs soins. Le prix s'en ressent, mais il y a du "boulot", et "toute peine mérite salaire", n'est-ce pas ?

Une fois les douilles obtenues, il est, semble t'il, possible de les recharger à l'aide d'un jeu d'outil en calibre .45 ACP ou en .45 Colt..., pour ce qui est du positionnement du projectile sur la douille.

L'amorçage, lui, ne pose pas de difficulté (de même que le désamorçage après le tir, il y a toujours moyen de se débrouiller, du moment que l'on a un "shell holder" qui convient, et le culot de la douille de 32 , ou de .43 Egyptien, est compatible avec d'autres calibres moins "rares").

J'ai donc commandé un lot de douilles à l'un de ces vendeurs, et je les ai reçues très rapidement: ouf.


Toujours à la recherche d'un jeu d'outils, même si moins "indispensable" dans un premier temps, avec mes douilles déjà reformées, j'ai la chance qu'un ami me signale la vente d'un "lot", comprenant un Jeu d'outil de chez CH4D (l'un des très rares fabricants de ce JO), un "moule" dans le bon calibre, un "recalibreur" pour affiner le projectile sorti du moule à la bonne "côte"...et d'autres articles dont je n'ai pas besoin...mais comme le vendeur ne veut bien évidemment pas "dissocier" son lot, je prends le tout....

Ce JO est suffisamment peu courant sur le marché, que je ne peux pas me permettre de faire la fine bouche (faudra que je revende les accessoires qui me sont inutiles pour retrouver un prix d'achat plus raisonnable, mais comme même "neuf", il est "out of stock" et qu'il faut le commander...avec un temps d'attente indéterminé...j'ai franchi le pas.

Pour les projectiles, de fait, je peux également utiliser mes balles de calibre .45-70 d'un poids (et d"une forme) équivalent (environ 400 grains), en les passant dans le recalibreur que j'ai acheté avec le JO, afin de ramener le diamètre de .458 à .451, qui "semble" le bon...ce que les essais et la mesure du canon de mon Rolling Block) me confirmeront...ou non  

En attendant de couler mes projectiles si le besoin s'en fait sentir (et surtout quand j'en aurai le temps), avec le moule du lot acheté.

J'ai bien entendu regroupé un certains nombres d'éléments sur le web, et j'avais acheté en prévision une cartouche d'époque en excellent état.


Celle-ci est "patchée", comme cela se faisait sur beaucoup de munition d'époque, mais je n'ai pas envie de m'embêter avec ça.

j’utiliserai pour la suite des "grease cookies" pour comparer les résultats, et je verrai ensuite quels éléments constitueront mes munitions "définitives", que ce soit en poids de balle, charge de poudre, "graissage/lubrification".

Mais assez de bavardages, passons aux photos qui vous intéresserons sûrement davantage !  


Heu, vu l'heure....dans un instant (déslé)

Tout cela me semble assez 'complexe'.....
Heureusement que cette arme est solide et que tu t'y connais en munitions et rechargement  !!!

Curieux de voir tes douilles finies et surtout de voir tes futurs cartons troués avec cette belle arme à laquelle tu vas donner une nouvelle vie...      

TOP !!!!

Magnifique acquisition.

Pour refaire une cartouche ancienne, l'idéal est d'avoir à sa disposition une munition d'époque, en sus de toute documentation possibles, trouvée sur le net ou sur des livres.

Fort heureusement, j'ai pu acheter une cartouche de .43 Egyptien d'époque.


La voici:






















elle a encore son "patch" en bon état, ce qui n'est pas si courant.

Une fois nettoyée, elle a meilleur mine:










Pour obtenir ce genre de douille, il faut une autre cartouche, dont le corps fait "à la base" les mêms dimensions, ou très proche.

Le "32 Gauge" pour fusil de chasse à canon lisse est un bon candidat.

Le douille est "droite", il faut donc lui donner la forme d'une douille "bouteille", en deux "passes" successives de plus en plus "étroites", puis recouper la longueur à la bonne taille avec un "case-trimmer", ébavurer la bouche du collet, et fait un "recuit" de ce dernier pour qu'il retrouve ses caractéristiques mécaniques, après avoirv été contraint par lea dminution de son diamètre initial.

Ça donne cela:









La douille rentre parfaitement dans le "tonnerre" de l'arme, excellent:







Il ne reste plus qu'à passer à la phase classique du rechargement lui-même.

Pour ce faire il faut bien entendu un projectile, obtenu soit en coulant à l'aide d'un moule, soit en choisissant une balle très proche, et en la "recalibrant" pour obtenir le bon diamètre.

La balle d'origine est très proche d'un calibre .45, et son poids est de 400 grains. La balle de .45-70 Gov (que j'utilise entre autre dans mon Sharps et mes springfield "trapdoor" fera parfaitement l'affaire, après avoir été recalibrée de .458" à .451".

Pour cela, il faut d'abord la "lubrifiée" pour éviter qu'elle ne reste coincée dans le recalibreur.

Il en va de même pour les douilles.

Pour cela j'utilise le lubrifiant DILLON, en Spray, plutôt que de l'Alox qui laisse des trainées grisâtres peu esthétiques, ou une autre graisse" qui laise des traces...grasses...

Le lubrifiant DILLON en spray s'évapore au bout de quelques minutes, ce qui permet de manipuler douilles et projectiles sans s'en mettre plein les doigts, ou sans devoir essuyer les douilles.










Je peux donc passer à la phase "rechargement" d'une petite série, pour commencer;

La charge d'origine est de environ 4,5 grammes de poudre noire, type chasse ou mousquet, sans doute. Je vais démarrer une première série à 3,5 grammes (environ), puis j'en ferai une autre à 3 grammes, puis à 2,5 grammes.

Une première série avec uniquement la gorge de graissage de la balle, ce qui risque de s'avérer insuffisant pour éviter l'emplombage avec une grosse charge de PN, les séries suivantes avec un "grease cookie" (petite "rondelle" de graisse, que l'on intercale sous le  culot de la balle (entre 2 rondelles de carton, pour éviter de contaminer la poudre et le "cul" du projectile).

Cela dépendra des résultats sans ce "grease cookie"? car c'est du boulot supplémentaire, donc si je peux l'éviter, ma foi....


1) lubrification







2) recalibrage de la balle:









3) recalibrage du collet de la douille (évasement) pour permettre de siéger le projectile sans abimer ls lèvres du collet de la douille:






4) choix du poids de la poudre, pesée pour contrôle:









5) siégeage de la balle pour finaliser le rechargement de la cartouche:










Une fois le réglage des outils effectués pendant la mise au point des premières cartouches d'essai, la détermination de la charge de poudre, le choix du poids du projectile (je vais également faire des essais avec une balle plus légère de 255 grains t celle du moule en 340 grains), de la nécessité (utilité) d'un "grease cookie" ou non, la suite sera simple et lus "classique".  

Pas simple de refaire des calibres obsolètes !
Du beau boulot ! Bravo !

Oui, très beau boulot qui nécessite de la patience, des recherches poussées, beaucoup de connaissance dans le domaine et du bon matériel !!!!

Bravo, Jeppesen.


Où achètes-tu ces douilles de chasse Machtech en laiton ????
(J'en recherche quelques-unes en calibre 12 !)

Lien pour Steve :
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Oui, c'est bien ce genre de douilles, de chez MAGTECH, mais là c'est du calibre 12, pas du calibre 32

J'ai (enfin) pu essayer mon "Rolling Block" 1867 cet après-midi.

Juste quelques cartouches pour "tester" la validité de 3 rechargements différents que j'ai fait : même projectile, mais charges de poudre différentes.

L'arme s'est bien comportée avec les 3 types de cartouches, en tous cas à 50 mètres.


Il me restera à tester à 200 mètres, pour définir ce qui deviendra mon chargement "standard" pour l'avenir


Je n'ai tiré que 8 cartouches au total, c'était vraiment pour valider le fonctionnement de l'arme, et un rechargement convenable.



Je vous mettrai une photo de la cible sans trop tarder

Le reste de la séance a été consacrée à reprendre le réglage du dioptre de ma SHARPS à 200 mètres...ça se "précise". J'espère finaliser ça lors de la prochaine séance

On attend la suite avec impatience.

Oui, oui, oui ....

Bon, voici la cible en question.

Le 1er tir effectué s'est "soldé" par un 5 à 09h00. Le second un 9 "cordon 8" à 06h00.

Le 5 à "midi" est le 1er tir avec le 3ème rechargement (le plus "puissant").


Je suis plutôt satisfait de ce tout premier essai.

Je vais conserver le chargement le plus fort.


Je devrai avoir prochainement un bidon de Suisse N°3 avec lequel je ferai de nouveaux essais....mais à 200m, cette fois.

Superbe carton....
Je serais bien curieux de voir quel sera le résultat à une distance de 200m !!!!

Merci, Jeppesen !

TOP !!!!

moi aussi !!!

Quelle chance et quel plaisir de pouvoir disposer d'un stand à 200 m !
Et ouvert à la PN !
En Plat pays, un 100 m PN est déjà une sacrée exception....