Le Colt Navy 1851 de Wild Bill Hickok (Franklin Mint)

James Butler Hickok est né le 27 mai 1837 à Homer, Illinois.
Le jeune Hickok est très bon avec son revolver.
Il a le sens de la justice et apprend à manipuler de mieux en mieux son arme.
Rapidement il est reconnu localement comme tireur exceptionnel.








Pendant la 'Civil War', il s’engage dans l’armée de l’Union.
C’est là qu’il  est baptisé « Wild Bill » pour ses actes héroïques.

En 1866, il devient shérif adjoint à Fort Riley, Kansas.
Il n’y reste pas longuement car 'il joue trop du revolver' et rejoint dès lors l’armée où il exerce la fonction d’éclaireur.
Wild Bill a alors la réputation d’être un maître dans le maniement des revolvers.

Après avoir passé quelque temps avec son ami William Cody (Buffalo Bill), il devient Sheriff à Abilene, Kansas où il 'rejoue du revolver'.

En 1873, Hickok participe pendant un temps au spectacle itinérant de Buffalo Bill, puis part chercher de l’or à Cheyenne, Wyoming.
En 1876  il part pour les Black Hills, avec Calamity Jane comme compagne de route.
Il finira à Deadwood, South Dakota.

C'est dans cette ville que le 2 août 1876, dans le Saloon 'Nuttal & Mann's  lors d'une partie de poker, il se fera tirer dans le dos par un certain Jack McCal.  
James Butler Hickok ne survivra pas le coup de feu .
Il portait sur lui, comme à son habitude, son Colt Navy 1851 qui ne le quittait jamais....

Wild Bill Hickok est aussi connu sous le nom de 'Prince of Pistoleers'


Selon la légende, lors du tir mortel, Hickok avait en main: 1 paire d'as noir et une paire de 8 noir + une carte inconnue.
Depuis cette main est nommée 'la main de la mort'
(The dead man's hand)










Le Colt 1851 de James Butler Hickok est exposé au Autry Museum.




















Plusieurs répliques sont exposées dans d'autres musées, comme au National Museum of Crime and Punishment.
Ces répliques furent fabriquées par le maitre médailler américain Franklin Mint:










J'ai la chance de posséder une de ces magnifiques répliques de Franklin Mint datant des années 1980.
Cette réplique est super rare et vraiment superbe.
C'est une copie exacte du real steel ayant appartenu à James Butler Hickok.
Marquages, numéros de série, poids, démontage, fonctionnement et gravures sont identiques à l'arme réelle...
Une vrai pièce de musée (quelle est !!!!!!!)

TOP !


Allez, sans attendre, voici quelques photos:

... la firme italienne UBERTI a également fabriqué et distribué une extrêmement belle réplique du revolver 1851 de Wild Bill sous le nom:
'The Wild Bill Hickok Commemorative Revolver'.

Le revolver était vendu dans un beau coffret de présentation.
En voici quelque photos:

Des armes de prestige !!!

A Deadwood et dans la littérature, le saloon où WBH a été tué, s'appelle le Number 10.
Aujourd'hui, ce saloon existe toujours mais, il a déménagé de l'autre côté de la rue et son ancien emplacement est juste marqué d'une petite plaque.
A côté de la tombe de WBH où des visiteurs laissent parfois des cartes à jouer présentant la "main du mort", repose Calamity Jane revenue mourir à Deadwood bien  des années plus tard.
Sur la photo, on devine son nom gravé sur une pierre dans le mur :

De mémoire, il me semble que "Wild Bill" possédait (et utilisait) une "paire" de Colt 1851 (et non un seul).

Il s'entrainait constamment, et avait pour habitude (quand c'était possible) de tirer tous les soirs ses Colt, pour les recharger "de neuf" ensuite.

Cela lui permettait de s'entraîner, et d'être sûr d'avoir des armes "fonctionnelles", autant que possible.


Même après l'arrivée des armes à cartouches métalliques, il privilégiait semble t'il ses Colt 1851.

Wild Bill possédait (et portait en cross draw) effectivement une paire identique de Colt 1851.
C'étaient ses revolvers préférés et Il ne faisait que s'entraîner et 'jouer avec'...
Dans sa carrière il à même -par mégarde- tiré sur son adjoint.
C'était néanmoins un fin tireur et il était reconnu comme tel.


Un des deux revolvers de Wild Bill (qui fut vendu pour payer ses funérailles) se trouve aujourd'hui au 'BUFFALO BILL CENTER OF THE WEST' de Cody, Wyoming.
L'autre est exposé au 'AUTRY MUSEUM OF THE AMERICAN WEST' de Los Angeles, Ca .

Dommage que les deux armes aient été séparées...



Voici encore quelques photos, de l'exemplaire exposé au AUTRY MUSEUM (où ils possèdent également un des holsters) :

Voici à quoi l'homme aux deux Colts 1851... 'Prince of Pistoleers ' aurait pu ressembler :

En 1865, à Springfield (Missouri), WBH affronta un dénommé Tutt sur une place, à 70 m de distance.
WBH tua Tutt avec l'un de ses Navy 1851.
C'est l'un des très rares vrais duels d'homme à homme dans la rue, contrairement au cinéma qui a très souvent utilisé ce principe du "duel au soleil".
Un peu de lecture : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Wild Bill Hickok obtint une notoriété plus que certaine lors de la fusillade du 12 juillet 1861 à Rock Creek, Nebraska où il rencontra David McCanles.
Ce dernier critiquait souvent Wild Bill concernant son physique et son look efféminée.
Pour se venger Wild Bill 'courtisa' Sarah Shull sur qui McCanles avait auparavant laisser tomber son dévolu.


David McCanles :







McCanles et son jeune fils accompagnés de James Woods et James Gordon (deux amis) provoquèrent (le 12/07/1861) WBH ce qui résulta en une fusillade.
McCanles fut tué et ses deux amis décédèrent plus tard de leur blessures.  
Le fils McCanles s'en sortit avec la moitié du menton éclaté.  
Cette fusillade est resté dans les annales sous le nom “McCanles Massacre” et fut rapidement embelli par les écrivains de 'dime novels' (comme à leur habitude) au point que Wild Bill aurait descendu ce jour-là une douzaine des plus dangereux desperados de l'ouest.


Voici une rare photo du jeune James Butler Hickok :







...  et ici Wild Bill en tenue à franges (il faut avouer... quand même assez efféminé) :













Peut être que Wild Bill s'était inspiré de la tenue vestimentaire de sa copine d'aventure 'Calamity Jane' ( qui elle n'était pas féminine pour un sous ! )





...

Durant sa période à la US Army, Wild Bill Hickok devint ami avec le général Custer.
Le général avait -dit on- de l'admiration pour Wild Bill.
Régulièrement ils jouèrent au poker ensemble et ne fusse que le désastre de Little Big Horn couta la vie à Custer, cette amitié se serait sûrement bien consolidée.

Je ne sais pas si c'est moi...  
mais je trouve que les deux hommes ont un air de ressemblance !
('Qui se ressemble, s'assemble...' : dit l'ancien adage)

Qu'en pensez-vous ?????





...

Ils ont été "rassemblés" en 5 semaines d'intervalle...

Ils jouent au poker au paradis des cowboys ...

Yeeehhhhaaaaaaaaaaaa !!!

Will Bill avait, parait-il, beaucoup de prestance et une allure souple et "féline".

A tel point, justement, que l'épouse de CUSTER a écrit dans ses mémoires que ses amies et elle trouvaient que Wild Bill Hickok était sans doute l'homme le plus séduisant qu'elles avaient jamais vues.

Custer était également, semble t'il, très apprécié des Dames. Mêmes des indiennes qui l'avaient rencontré ont fait des remarques très flatteuse sur lui et son physique.


Mais l'un des hommes les plus séduisant semble t'il de l’époque, en tous cas reconnu comme tel dans les sphères bourgeoises, et même "aristocratiques" fut Robert E. LEE, cavalier émérite et gentleman jusqu'au bout des ongles, et d'excellente famille: les "Belles" de Virginie et de Caroline (et de Washington) lui faisaient les yeux doux, avant même qu'il ne devienne un général renommé au cours de la Civil War.

La place de Springfield, sans doute ?!?

Le succès auprès des dames de WBH et de Custer sont reconnus et compréhensibles.
Par contre, j'ignorais celui de Lee. Faut dire que les photos les plus connues sont celles d'un monsieur déjà un peu plus âgé...

pas très fan de l'aigle sculpté.... ça n'apporte rien et ça casse l'élégance de la crosse en ivoire

sur la photo du musée où il est montré la crosse coté face lisse, il est vraiment très beau !!!

C'est vrai que l'ivoire (matière naturelle noble) se suffit bien souvent à lui-même...
Je suis d'accord avec toi, cher Simon Girty.

Mais bon... Wild Bill avait l'air d'apprécier le fioritures aussi bien sur ses armes que sur ses vêtements.