Qu'a inventé Samuel Colt ?

Je ne sais pas pourquoi m'est tout à coup venue cette question : qu'a exactement inventé Samuel Colt ?

Je n'ai en effet jamais lu le contenu de son brevet de 1836, mais j'ai toujours entendu dire que sa principale disposition était l'entraînement du barillet par l'action du doigt sur la queue de détente, idée qu'il aurait eu en regardant la roue de gouvernail d'un bateau sur lequel il était marin.

Le problème est que dès 1837, Allen vendait des poivrières sur lesquelles non seulement l'action du doigt sur la queue de détente entraînait le barillet, mais qui de plus fonctionnaient en double action, ce que Colt ne proposa que 41 ans après son brevet !

Or une poivrière est en fait un revolver dont le barillet contient également les canons.

Alors, si vous le savez, dites-moi ce qui a pu faire le succès de ce vieux Samuel si ce n'est sont formidable talent de bonimenteur...

Pas de réponse formelle sans le texte exact du brevet de 1836...... introuvable sur le Net, ce qui est assez curieux !
Si quelqu'un a ça......

Par contre, en ce qui concerne la relation avec Allen, j'ai trouvé ceci :

Vers 1852 (?), Colt a également menacé de poursuivre Allen & Thurber pour la conception du barillet de leur poivrière à double action. Cependant, il n'est pas certain que ce procès aurait été couronné de succès et l'affaire a été résolue par un règlement modeste de 15.000 $. La production des poivrières Allen s'est poursuivie jusqu'à l'expiration du brevet de Colt en 1857.

Très intéressante trouvaille, Lone Rider ! Question : pourquoi Colt a-t-il attendu 15 ans pour chercher des noises à Allen ?

A par la légende de la roue de gouvernail je n'en sais pas plus.

Pour 1852, je ne suis même pas sûr : le texte original parle d'intenter un procès par Colt à un autre fabricant en 1852...... ainsi qu'à Allen.
Mais, la question reste entière surtout pour la période avant la faillite de Colt de 1841.... et aussi après.
Un $ reste un $ !

A noter que Colt a gagné un procès vers 1851 contre Daniel Wesson pour faire stopper la production du Wesson-Leavitt.

Je vais essayer de faire des recherches.

Avec Internet, on finirait par ne plus chercher dans ses bouquins.

Trouvé dans le livre "Colt, une légende américaine" de R.L. Wilson :



Cela reste assez vague dans la description.
Quelles étaient les dispositions du brevet Allen qui auraient pu contrevenir ou non au brevet Colt ?

Comme ce que tu dis à propos d'internet est vrai, Lone Rider !! J'ai moi aussi le bouquin de Wilson ainsi qu'une tonne d'autres, et je n'ai pensé à regarder que sur internet. C'est vrai qu'on devient fainéant avec ce sacré web.

Avec ce que tu as relevé, on voit que Allen enfreignait le brevet Colt sur les 6 premiers points.

Mais c'est justement ce qui fait que je comprends moins, car entre 1837 et 1852, Allen a vendu des dizaines sinon des centaines de milliers de poivrières nettement moins chères (un tiers du prix en fait) qu'un Colt. Alors pourquoi avoir attendu 15 ans à Samuel pour s'en prendre à Allen ???

Il faut croire que les différences entre dispositifs étaient assez grandes pour le faire hésiter et amener ses avocats à lui dire que mieux valait éviter un procès...

Peut-être que Colt n'avait ni le temps, ni l'envie, ni surtout les moyens d'attaquer Allen entre 1836-37 et 1841 (Paterson) ainsi qu'entre 1841 et 1846 (faillite).
C'est seulement lorsque l'argent a vraiment commencé à rentrer, sans doute vers 1850, que les procès ont commencé.
Il est probable qu'on ne saura jamais parce que, même à l'époque, Colt ne disait peut-être pas tout.

Oui finalement c'est assez classique avec les brevets, c'est souvent assez compliqué d'attaquer ceux qui utilisent un brevet en toute illégalité. C'est souvent plus simple de laisser faire tant qu'on estime que le préjudice est inférieur à la contre attaque.

Typiquement dans mon boulot c'est l'éternel problème avec la Chine, ils n'ont absolument aucun scrupules à voler tout ce qui est breveté mais c'est très très rare qu'on essaye de faire un procès car c'est peine perdue et de toute façon ils ne font concurrence que sur leur propre marché où de toute façon nous n'avons qu'une part de marché ridicule par rapport à eux.

LauCass, puisque tu parles des Chinois, voici un exemple édifiant :



Le couteau américain en haut était vendu 159 euros lorsque je l'ai acheté. J'ai commandé en même temps sa copie chinoise sur le site Aliexpress où je l'ai payée...17 euros, frais de port compris ! (au départ, l'agrafe de celui du haut était identique à celle de celui du bas - je l'ai remplacée).

Je voulais juger sur pièce ces imitations chinoises, et je me suis dit que la différence devait se faire sur la qualité de l'acier employé. En fait, ce n'est certainement pas le même sur les deux couteaux, mais je suis obligé de dire que le couteau chinois conserve son tranchant aussi longtemps que l'Américain ! J'ajoute que même les boites ainsi que l'étui en tissu à l'intérieur étaient identiques.

A noter cependant que les pièces ne sont pas interchangeables, en raison de différences de l'ordre du dixième de millimètre.

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La patente Colt de 1836 avec le 'premier revolving gun', le revolver Paterson :

Je possède deux " Laguiole " Chinois qui coupent mieux que les originaux et qui coutent . . . 2;50 euros . . . .

LC a écrit:    Je possède deux " Laguiole " Chinois qui coupent mieux que les originaux et qui coutent . . . 2;50 euros . . . .

C'est très différent, LC. Les français ont eu le grand tort de ne pas déposer la marque "Laguiole", ce qui fait que n'importe qui dans le monde peut faire des "laguioles".

En revanche, concernant mes couteaux, c'est vraiment du plagia, du faux, car la marque Benchmade est une célèbre marque déposée américaine que les Chinois copient dans le moindre détail ! Le site Aliexpress est rempli de ces plagias qui de plus passent la douane sans le moindre encombre.

Mon anglais étant un peu trop juste, que dit exactement le brevet de Colt ? Enfin..... en résumé ?
Et merci à Steve de l'avoir trouvé !

Pour le plaisir, la 1e mise en application du brevet :

Moi, ce n'est pas l'Anglais qui est un peu juste, mais mon courage pour m'amuser à retaper tout ce texte ! C'est pourquoi j'ai demandé à ChatGPT de le faire pour moi, et même lui n'a pas eu le courage d'aller jusqu'au bout. En tous cas, ler dernier paragraphe reprend exactement les 8 points que tu avais tirés du livre de Wilson.

Voici ce qu'il a bien voulu traduire (bon courage pour la lecture...) :

À tous ceux que cela peut concerner :
Sachez que moi, Samuel Colt de Hartford, dans le comté de Hartford et l'État du Connecticut, ai inventé une nouvelle et utile amélioration dans les armes à feu ; et je déclare par la présente que ce qui suit, avec les dessins qui l'accompagnent, est une description complète et exacte de la construction et du fonctionnement desdites améliorations telles que je les ai inventées.

La section 1 des dessins représente un pistolet. La section 2 représente la section 1 en quatre parties, à savoir 1, 2, 3 et 4. La section 3 représente toutes les pièces de la section 1 de la section 2. La section 4 représente toutes les pièces de la section 2 de la section 2. La section 5 représente la combinaison mécanique de l'ensemble de l'instrument.

La figure de la section 3 représente le marteau qui déclenche les amorces à percussion. Il agit sur un point d'appui en a. b est une broche en saillie à partir du marteau, qui sert à actionner la clé qui verrouille le cylindre lorsque ses chambres respectives sont directement alignées sur le canon. C représente le trou qui reçoit le bras inférieur de l'élévateur qui tourne le cylindre. a représente la partie du marteau sur laquelle agit le ressort principal. e est une projection par laquelle le marteau est tiré en arrière. La figure 2 représente le ressort principal. La figure 3 représente la clé qui maintient le cylindre en place par le bras a lorsque chaque chambre est alignée sur le canon. f est un ressort, qui est fixé à la partie c, qui a un mouvement latéral vers la droite au moyen d'une charnière en d, et sert à permettre à la broche b de la figure 1 de passer. Le point d'appui de la clé est en e. f est la broche du point d'appui. g est le ressort qui force la clé dans les gorges du cylindre. La figure 4 représente le lève-gâchette ou le levier, avec un ressort sur le côté gauche pour lui permettre de se déplacer latéralement vers la gauche lorsqu'il est actionné par chaque dent de la crémaillère. En b se trouve une articulation, qui le relie à la broche c, qui agit dans le trou c de la figure 1. La figure 5 représente la tige de liaison. L'extrémité a sert de cliquet pour le marteau lorsque la serrure est enclenchée, et lorsque le marteau est tiré en arrière, la tige se déplace vers l'avant horizontalement à la suite du contact du marteau avec elle, et l'extrémité b agit sur la détente, figure 6, au niveau du cliquet a et abaisse l'extrémité b, par quoi la griffe c s'accroche à l'extrémité b de la figure 5, et est maintenue en place par le ressort, figure 7, agissant sur elle au niveau de la broche d. La figure 8 est la broche qui maintient Lorsque la rachet est fixée, le cliquet fonctionne et a une connexion de travail avec le marteau sur le côté gauche, etc. L'ergot de la bascule fonctionne dans les dents de la rachet sur la gauche. e représente la rachet lorsqu'elle est connectée avec le cadenas. ff est la partie médiane et avant du cadenas sur laquelle la rachet est placée. g est l'axe sur lequel tourne le cylindre. L'extrémité est l'écrou qui maintient la broche en place lorsqu'elle est dans le bouclier. ii représente l'extrémité avant de l'axe qui passe à travers la plaque et dans la partie inférieure du canon, et une clé est attachée au canon. k représente le point d'appui du déclencheur. l est le ressort qui force la bielle de liaison contre l'extrémité du marteau. In est le ressort qui force la clé qui maintient le cylindre. O est le ressort principal. En tirant le marteau, la broche agit sur l'extrémité arrière de la clé (qui verrouille le cylindre) et monte. Par conséquent, l'autre extrémité, r, est tirée du cylindre, et le bras de la bascule commence à agir sur une dent, 8, sur le côté gauche de la rachet, qui, étant connectée au cylindre au moyen du cadenas, le fait tourner jusqu'à ce que la chambre suivante soit amenée en face du canon. Lorsque la broche p est libérée de la clé en passant sur son extrémité supérieure, t, la broche permet à l'extrémité de la clé d'être forcée par le ressort m dans la serrure suivante du cylindre. En même temps, par l'action de l'extrémité inférieure du marteau u sur la bielle de liaison en v, il produit un mouvement horizontal avant de la tige, lorsque l'extrémité up est mise en contact avec la projection supérieure du déclencheur et le force vers le bas dans une position appropriée pour le doigt, lorsque la griffe en a du déclencheur s'accroche à la bielle de liaison, qui maintient le marteau lorsqu'il est tiré en arrière ou mis en place au moyen de l'extrémité entrant dans la partie inférieure du marteau. Pour tirer avec le pistolet, en tirant sur le déclencheur, la bielle de liaison est tirée de la partie inférieure du marteau, lorsque le ressort principal force le marteau vers l'avant, dont l'extrémité supérieure frappe le percuteur. cap, pendant que la bascule, au moyen d'un mouvement latéral vers la gauche, tombe en dessous d'une dent suivante sur la rachet, lorsque, au moyen du mouvement latéral de l'extrémité arrière de la clé qui maintient le cylindre, la broche p du marteau est autorisée à tomber en dessous de celle-ci à nouveau. Par des répétitions du même

6 -Le principe de verrouiller et de tourner la pliure du levier
cylindre dans les pistolets.
7 - Le principe d'unir le canon avec le cylindre au moyen de l'arbre traversant la plaque et la projection sous les témoins, aucun des deux n'étant utilisé.
Témoins : SAMUEL COLT, ROBERT CLARKE, WM. WALLIS.

Merci pour la traduction !
Même en français, ce n'est pas simple mais, on comprend l'essentiel, bien que ça soit un peu "petit nègre".
Il s'agit forcément du mécanisme qui va devenir le Paterson et qui est bien plus compliqué que le mécanisme simplifié (et efficace...) du Walker et des suivants.

Mon cher Pat Ce que du dis est incroyable mais vrai ! ! ! !Je possède un trike et une moto électriques Chinoises ( d'excellente qualité . .  )

Le " chopper et le trike "

     





    A ton avis , sous quelle marque son vendues ces deux et trois roues ? ? ? ?

    Gagné : Harley . . .Mais pas Davidson ,  he , faut pas déconner ! ! ! ! !

Excellent LC ! Et beau casque aussi.

Un peu comme LC, j'ai possédé une moto Yamaha Virago qui était une quasi copie de la Harley-Davidson, en beaucoup moins cher et beaucoup plus fiable.
Mais, ce n'était évidemment pas une Harley du côté du prestige !

Le casque , Heuuuuuu tu as  du le reconnaitre . . . Il était très à la mode en Germanie voici 90 ans .Celui-ci est une copie adaptée à la moto . . . .( Made in Germany éviemment . . . )

    La moto est de 2019 : prix : 1850 sans  tous les accessoires ( Phares , sacoches à outil ) :  Puissance 1500 watts : vitesse maximum 90 km/H bridés  à 50 km/H pour la ville.Autonomie : 50 km , mais en fait 40 , mais je tracte une petite remorque contenant 2 batteries de rechange . . . .



    Le trike est de 2020      : Prix sans tous les accessoires ( Phares additionnels , top case  , guidon  d'Harley ( Porte top case fait main )  , rétros d'Harley , selle d'Harley à ressorts , sacoches en cuir faites main ,  sirène de police Américaine : 1950 euros ( Les prix ont baissé après le confinements ) : Puissance : 2000 watts - Vitese maximum  : 90 km/h bridés à 50 KM/H pour la ville .Autonomie : 120 kilomètres avec 3 batteries .

    Il faut débuter sur un parking de supermarche un dimanche,  avec ces engins ,car ils sont ultra nerveux , car pas de bloc moteur à mettre en action .Le moteur est invisible dans le moyeu des roues arrières . Si " poignée dans le coin " ,  c'est 50 km/H TOUT DE SUITE ,  y compris en marche arrière ! ! ! ! weeling ( ET GAMELLE GRAND VENEUR  ! ! ! ! )   Le trike est très particulier à piloter , car il  réagit comme une auto  . Il ne faut pas arriver trop vite dans les ronds-point , car il va tout droit ! ! ! !

    Je connais bien la Virago : Un ami de 70 ans en a une ; Une vraie Harley ! ! ! ! Il va la vendre ,  car elle est devenue trop  lourde à manipuler à l'arrêt. . . .C'était mon problème avec mon ancienne Harley . Je ne pouvais plus la béquiller ,ni la pousser . Ma moto électrique pèse 85 kilos  , et le trike 100 kilos .( évidemment pas de " béquillage " sur le trike ) celui-ci me permet de " faire de la moto à bientôt 75  ans.Je  garde la moto , car elle me plait beaucoup , et  j'ai  beaucoup travaillé sur ces engins .

    Vide juridique : ces engins sont classés " trotinettes " ! ! ! ! ( De très grosses trotinettes ! ! ! ! )

Lone Rider a écrit:Un peu comme LC, j'ai possédé une moto Yamaha Virago qui était une quasi copie de la Harley-Davidson, en beaucoup moins cher et beaucoup plus fiable.
Mais, ce n'était évidemment pas une Harley du côté du prestige !

Lequel de Virago ? J'en ai eu 3 en seconde moto avec mes différentes motos sportives pour quand je voulais rouler calme. J'ai toujours trouvé cette moto sympa quel que soit la version, j'ai eu la 125, la 240 et la 535 pendant que je roulais à côté avec des sportives 750 et 1000 qui prenaient plus de 250 km/h.

Il y a la dérive des continents et celle des sujets. Et je ne suis pas le dernier des fautifs...

C'est pas faux, on a légèrement divergé et ce qui est sûr c'est que Samuel Colt n'a pas inventé la moto.

Pour clore le débat, je n'avais que la Virago 250 mais, du moment que j'étais seul sur la moto, elle était très sympa en balade. Et comme je n'allais en promenade que par des petites routes de campagne, il n'y avait aucun problème. Elle m'a permis de découvrir un rayon plus large de ma propre région, en dehors des grand-routes.
Elle me manque, elle ou une autre, mais, mon mal de dos chronique en a décidé autrement.