Le Walker 1847
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Jeppesen
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Re: Le Walker 1847
Ven 26 Mar - 8:08
Magnifique revolver au beau bronzage bleuté, cher TrappeurJohn...
Ce système de saturer le bois des crosses à l'huile de lin est SUPER...
Le rendu est magnifique !!!! TOP !!!!!!
° Qu'emplois-tu comme huile de lin: Naturelle, Cuite ou 'Standolie' ?
° Application au pinceau, doigts ou chiffon ???
° As-tu préalablement décapé ta crosse ?
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- Longue carabine
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Re: Le Walker 1847
Ven 26 Mar - 13:56
Superbe ! ! ! ! !
- Trappeurjhon
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Re: Le Walker 1847
Ven 26 Mar - 18:04
Salut Steve et les autres,
Pour l'huile de lin, c'était de l'huile de lin récupérée à l'armurerie de l'unité. Elle nous avait été donné dans un grand bidon pour entretenir les crosses de mas 36, Le chef qui connaissait ma passion pour les armes m'en avait donné dans une petite bouteille.
Je l'ai toujours appliquée avec un chiffon jusqu'à saturation avant de laisser sécher (une journée voir moins au début), jusqu'à ce que le bois (la crosse) est son aspect satiné.
Pour le Walker, je l'ai traité nature (pas de ponçage...rien), peut être juste un premier passage à l'essence térébenthine (mais je ne m'en souviens plus).
J'en ai encore (depuis 40 ans) mais j'ai l'impression qu'elle s'est épaissie......
L'effet bleuté est juste un effet du à la luminosité du moment (non visible à la prise du cliché) même naturellement son aspect visuel est très agréable. J'ai moi même été surpris en visionnant ma photo.
Pour l'huile de lin, c'était de l'huile de lin récupérée à l'armurerie de l'unité. Elle nous avait été donné dans un grand bidon pour entretenir les crosses de mas 36, Le chef qui connaissait ma passion pour les armes m'en avait donné dans une petite bouteille.
Je l'ai toujours appliquée avec un chiffon jusqu'à saturation avant de laisser sécher (une journée voir moins au début), jusqu'à ce que le bois (la crosse) est son aspect satiné.
Pour le Walker, je l'ai traité nature (pas de ponçage...rien), peut être juste un premier passage à l'essence térébenthine (mais je ne m'en souviens plus).
J'en ai encore (depuis 40 ans) mais j'ai l'impression qu'elle s'est épaissie......
L'effet bleuté est juste un effet du à la luminosité du moment (non visible à la prise du cliché) même naturellement son aspect visuel est très agréable. J'ai moi même été surpris en visionnant ma photo.
Re: Le Walker 1847
Ven 26 Mar - 18:14
Merci, de ta réponse détaillée, cher TrappeurJohn...
ATTENTION que l'huile de lin a une date de péremption.
Après un petit temps elle 'surit' aux contact de l'air et n'est plus bonne à l'emploi !!!
Je crois qu'après 40 ans sa date de péremption doit être largement dépassée.
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- Trappeurjhon
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Re: Le Walker 1847
Ven 26 Mar - 18:17
Tu as certainement raison car son odeur a aussi évolué.....mais je la garde dans sa fiole en souvenirs...
Re: Le Walker 1847
Ven 26 Mar - 18:48
Trappeurjhon a écrit:Salut Steve et les autres,
Pour l'huile de lin, c'était de l'huile de lin récupérée à l'armurerie de l'unité. Elle nous avait été donné dans un grand bidon pour entretenir les crosses de mas 36, Le chef qui connaissait ma passion pour les armes m'en avait donné dans une petite bouteille.
Je l'ai toujours appliquée avec un chiffon jusqu'à saturation avant de laisser sécher (une journée voir moins au début), jusqu'à ce que le bois (la crosse) est son aspect satiné.
Pour le Walker, je l'ai traité nature (pas de ponçage...rien), peut être juste un premier passage à l'essence térébenthine (mais je ne m'en souviens plus).
J'en ai encore (depuis 40 ans) mais j'ai l'impression qu'elle s'est épaissie......
L'effet bleuté est juste un effet du à la luminosité du moment (non visible à la prise du cliché) même naturellement son aspect visuel est très agréable. J'ai moi même été surpris en visionnant ma photo.
Haaa ... Ils sont beau nos Walker
Le tien Trapp à l'air d'être de la même veine que le mien ?! d'ailleurs les bois des crosses se ressemblent énormément.
Quand tu cites les crosses de MAS 36, à mon époque (incorporation 70/10) ils avaient déjà disparus de la circulation dans les râteliers de l'armurerie. N'en restaient que quelques uns dans un coin. Par contre, nous avions un gros stock d'antiquités US 17.
- Trappeurjhon
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Re: Le Walker 1847
Ven 26 Mar - 19:33
Salut Doug,
C'est vrai à ton époque, ils faisaient "chanter" le 49/56 et même avant. Notre curiosité naturelle guidée par le son agréable des coups de fusils, nous amenait à aller rendre visite aux "bidasses" du 24 Rima de Perpignan qui venait tirer au stand juste à coté du nouveau quartier du "moulin à vent" situé sur la route d'Elne à la sortie de Perpignan.
C'était le stand de tir Dugommié (pardon pour l'orthographe), ils venaient donc tirer et faire des manœuvres sur la "montagnette" qui nous servait aussi de base de jeux parfois avec de vrais indiens venant de quartiers voisins.
Ils étaient sympa et les cadres de bons bougres, on allait discuter avec eux quand ils gardaient les portes d'accès (impossibles à fermer à clés vu leur état), on les questionnait surtout sur les performances des balles et quand ils avaient fini, on allait ratisser la butte pour y récupérer des ogives (pas facile à trouver des balles de 7,5 pas trop déformées). Pour les étuis, ils ne le ramassaient pas toujours et on pouvait en ramasser parfois à la pelle avec d'agréables surprises.
C'étaient (les balles) de véritables trophées mais les 9mm se ramassaient à la pelle pour être recyclées dans nos lance-pierre avec lesquelles ont obtenait des performances que les cailloux ne permettaient pas.
Bref, on était en 1965 et ils étaient équipés de 49/56.
Me concernant, je parle de la Gendarmerie où le MAS 36 n'a été remplacé par le FAMAS qu'en 1986.....Quelques 49/56 (une dizaine) trônaient sur les râteliers attendant les séances de tir où le MAS 36 n'était pas souvent utilisé.
Voilà le pourquoi de la chose
C'est vrai à ton époque, ils faisaient "chanter" le 49/56 et même avant. Notre curiosité naturelle guidée par le son agréable des coups de fusils, nous amenait à aller rendre visite aux "bidasses" du 24 Rima de Perpignan qui venait tirer au stand juste à coté du nouveau quartier du "moulin à vent" situé sur la route d'Elne à la sortie de Perpignan.
C'était le stand de tir Dugommié (pardon pour l'orthographe), ils venaient donc tirer et faire des manœuvres sur la "montagnette" qui nous servait aussi de base de jeux parfois avec de vrais indiens venant de quartiers voisins.
Ils étaient sympa et les cadres de bons bougres, on allait discuter avec eux quand ils gardaient les portes d'accès (impossibles à fermer à clés vu leur état), on les questionnait surtout sur les performances des balles et quand ils avaient fini, on allait ratisser la butte pour y récupérer des ogives (pas facile à trouver des balles de 7,5 pas trop déformées). Pour les étuis, ils ne le ramassaient pas toujours et on pouvait en ramasser parfois à la pelle avec d'agréables surprises.
C'étaient (les balles) de véritables trophées mais les 9mm se ramassaient à la pelle pour être recyclées dans nos lance-pierre avec lesquelles ont obtenait des performances que les cailloux ne permettaient pas.
Bref, on était en 1965 et ils étaient équipés de 49/56.
Me concernant, je parle de la Gendarmerie où le MAS 36 n'a été remplacé par le FAMAS qu'en 1986.....Quelques 49/56 (une dizaine) trônaient sur les râteliers attendant les séances de tir où le MAS 36 n'était pas souvent utilisé.
Voilà le pourquoi de la chose
Re: Le Walker 1847
Ven 26 Mar - 20:01
Trappeurjhon a écrit:Salut Doug,
C'est vrai à ton époque, ils faisaient "chanter" le 49/56 et même avant. Notre curiosité naturelle guidée par le son agréable des coups de fusils, nous amenait à aller rendre visite aux "bidasses" du 24 Rima de Perpignan qui venait tirer au stand juste à coté du nouveau quartier du "moulin à vent" situé sur la route d'Elne à la sortie de Perpignan.
C'était le stand de tir Dugommié (pardon pour l'orthographe), ils venaient donc tirer et faire des manœuvres sur la "montagnette" qui nous servait aussi de base de jeux parfois avec de vrais indiens venant de quartiers voisins.
Ils étaient sympa et les cadres de bons bougres, on allait discuter avec eux quand ils gardaient les portes d'accès (impossibles à fermer à clés vu leur état), on les questionnait surtout sur les performances des balles et quand ils avaient fini, on allait ratisser la butte pour y récupérer des ogives (pas facile à trouver des balles de 7,5 pas trop déformées). Pour les étuis, ils ne le ramassaient pas toujours et on pouvait en ramasser parfois à la pelle avec d'agréables surprises.
C'étaient (les balles) de véritables trophées mais les 9mm se ramassaient à la pelle pour être recyclées dans nos lance-pierre avec lesquelles ont obtenait des performances que les cailloux ne permettaient pas.
Bref, on était en 1965 et ils étaient équipés de 49/56.
Me concernant, je parle de la Gendarmerie où le MAS 36 n'a été remplacé par le FAMAS qu'en 1986.....Quelques 49/56 (une dizaine) trônaient sur les râteliers attendant les séances de tir où le MAS 36 n'était pas souvent utilisé.
Voilà le pourquoi de la chose
Hello Trap,
Je comprend mieux maintenant le pourquoi , sinon il y aurait eu comme un gros décalage spatiotemporel !
Il est donc fort probable que les quelques MAS 36 que nous ayons eu à cette époque à l'armurerie était ceux des gendarmes casernés avec nous.
j'avais la chance d'être le seul à être doté du MSE spécial St Etienne
Les 9mm dans tes lances pierres = munitions de choix !!!! j'avais la chance d'avoir un cousin mécanicien dans l'aviation qui me fournissait en roulements à billes de différents diamètres, ce qui m'a forcé et appris à ne pas tirer sur le vivant et se contenter de commencer à jouer à pousse-gamelle. Je suppose que tes 9mm devaient aussi faire de gros dégâts.
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Re: Le Walker 1847
Ven 26 Mar - 20:56
Marrant ! ! !! Nous les lance -pierre cela n'était pas notre " truc " à 14 ans , nous en étions déjà aux " Dianes " ( Françaises ) et " Diana " ( Allemandes ) à air comprimé . Grosses conneries avec . . . . .
Re: Le Walker 1847
Ven 26 Mar - 21:05
à 14 ans j'avais déjà usé un pneumatir et un Milbro en 4.5 et j'étais passé revolver d'alarme modifié en 22.Longue carabine a écrit: Marrant ! ! !! Nous les lance -pierre cela n'était pas notre " truc " à 14 ans , nous en étions déjà aux " Dianes " ( Françaises ) et " Diana " ( Allemandes ) à air comprimé . Grosses conneries avec . . . . .
Heureusement qu'on ne jouait pas dans le même terrain vague LC ça aurait fait RV à OK Coral
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Re: Le Walker 1847
Ven 26 Mar - 21:07
Et bien, ma foi, voici le mien
et une petite photo de famille, avec le "précurseur" de la lignée COLT (le "Grand-père, en quelques sortes) et l'aboutissement (l'ultime rejeton ?) de la "Génération Old West" :
Si on note bien une évolution entre le "Patterson", puis le "Walker," et enfin le "SAA 1873", on retrouve néanmoins nettement "l'air de famille" COLT.
et une petite photo de famille, avec le "précurseur" de la lignée COLT (le "Grand-père, en quelques sortes) et l'aboutissement (l'ultime rejeton ?) de la "Génération Old West" :
Si on note bien une évolution entre le "Patterson", puis le "Walker," et enfin le "SAA 1873", on retrouve néanmoins nettement "l'air de famille" COLT.
Re: Le Walker 1847
Ven 26 Mar - 21:12
Belle lignée en effet cher Jepp.
J'ai comme l'impression que chacun de nous à en sa possession l'incontournable et mythique WALKER ?!
J'ai comme l'impression que chacun de nous à en sa possession l'incontournable et mythique WALKER ?!
- Jeppesen
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Re: Le Walker 1847
Ven 26 Mar - 21:17
Ben, comme tu dis: il est incontournable
Re: Le Walker 1847
Ven 26 Mar - 21:49
AAAAhhhhh, le Paterson...
Mon rêve !!!!
Beaucoup trouvent ce premier revolver de Colt laid... moi je le trouve SPLENDE.
Belle brochette de Colts, cher Jeppesen. TOP !!!!
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Re: Le Walker 1847
Ven 26 Mar - 23:22
En effet, en 1965, je n'avais que 12 ans, les carabine à plombs ou à patate, c'était pour plus tard mais pour pour tout le monde.
Ce sont surtout les pauvres petits lézards gris qui en faisaient le frais....Comme je faisais parti de ceux qui en avaient pas, je ne pourrais en dire plus si ce n'est que chasseur oui, mais tuer n'importe quoi par plaisir n'était déjà pas ma tasse de thé....
En effet Doug, avec nos lance pierre chargé à la 9 para, on constatait une trajectoire courbe mais constante par rapport au caillou et sa trajectoire bizaroïde.
Depuis la hauteur de la butte, sous un angle maxi, on tirait sur les bidons situés bien au delà du pas de tir (250 mètres au moins) et on les faisait chanter de temps en temps.
Impossible avec des cailloux.
Du coup les mauvais "indiens" des bas quartiers (pas ceux avec qui on jouait) qui étaient venus pour en découdre ne sont plus revenus......Pas question non plus qu'ils viennent "piller" notre belle source d'appro....
Ce sont surtout les pauvres petits lézards gris qui en faisaient le frais....Comme je faisais parti de ceux qui en avaient pas, je ne pourrais en dire plus si ce n'est que chasseur oui, mais tuer n'importe quoi par plaisir n'était déjà pas ma tasse de thé....
En effet Doug, avec nos lance pierre chargé à la 9 para, on constatait une trajectoire courbe mais constante par rapport au caillou et sa trajectoire bizaroïde.
Depuis la hauteur de la butte, sous un angle maxi, on tirait sur les bidons situés bien au delà du pas de tir (250 mètres au moins) et on les faisait chanter de temps en temps.
Impossible avec des cailloux.
Du coup les mauvais "indiens" des bas quartiers (pas ceux avec qui on jouait) qui étaient venus pour en découdre ne sont plus revenus......Pas question non plus qu'ils viennent "piller" notre belle source d'appro....
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Re: Le Walker 1847
Sam 27 Mar - 11:03
Je me rapelle de gamins de mon âge qui tiraient des marrons d'inde avec leur lance pierre ! ! ! Je rispostais au Milbro ( J'en avais deux . . . ) jusqu'au jour où des gardiens de la paix sont venus me chercher , et m'ont emmené "au poste " , copieusement sermonné , et retenu 2 heures , avec menace d'appeler mon père qu'ils connaissaient ( J'aurais pris une trempe magistrale , car mes parents n'étaient pas au courant que je détenais ces armes . . .. )
Re: Le Walker 1847
Sam 27 Mar - 11:22
FILOU !!!!!!!
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Re: Le Walker 1847
Sam 27 Mar - 11:40
Graine de chena-PAN !!!
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Re: Le Walker 1847
Sam 27 Mar - 19:12
Autre anecdote , plus tard , nous avions 16 ans, et comme d'habitude hantions les jardins et les sous sols de la préfecture du Mans ,ou le père de mon copain était " valet de chambre du préfet " ( Titre officiel . . . ) et à ce titre ( Répétition . . . ) disposait d'un logement de fonction .La préfecture se situait à environ 300 mètres de la brasserie de mes parents ,sur la place la plus centrale du Mans ( Mais pas la plus grande , qui est la place de la république; lieu hautement historique. .. . . ) Donc cette préfecture du Mans ( Anciens cloître de l'église abbatiale de la couture qui la jouxte . . . . ) n'avait aucun secret pour nous . . . Nous connaissions tout , partout : Greniers , dépendances , caves , passages secrets ( Datant du moyen âge ) dont un , souterrain conduisait de la préfecture ( Cloître à cette époque ) à la cathédrale .IL fallait se glisser sous un énorme radiateur pour accéder à la petite porte anodine , dont seule , notre maigreur de l'époque nous en permettait l'accès . Aucune porte normale même fermée à clef ne nous résistait ; Mon copain était apprenti bijoutier , et nous avait fabriqué des " passes " ( Ont était encore à l'heure des clefs à chiffres ) . Ainsi , nous pouvions circuler sous toute le préfecture , sans jamais être visibles " à découvert " . L'ultime cachette consistait à passer par un corridor dérobé , qui nous menait à la sacristie de l'abbatiale ( Ou nous " prélevions " du vin de messe , ainsi que des cigarettes des pères abbés ) et à atterrir dans la crypte du gisant de la reine Bérengère . . . ) En cas de " danger ", une autre issue nous emmenait dans une chapelle , disposant d'un porte qui donnait sur les jardins de la préfecture . . . La boucle était bouclée . . . Nous circulions gantés , équipés de puissantes lampes torches ( Avec piles de rechange ) , couteaux Suisse et couteaux de combats et . . . . Casques Allemands de la Wermacht , découverts dans le grand blockhaus du grand parc de la préfecture ( En passant par les ouies de mitrailleuses . . . ) Ceci , c'était pour vous présenter le vaste décor . Nos " activités " étaient surveillées de près par le terrible brigadier Gauthier , ancien brigadier-chef de la brigade de Sillé le Guillaume ( 33 kms du Mans ) et ayant obtenu un emploi " réservé " à la préfecture , en tant que " Chef des petits entretiens " . . . L'oeil toujours soupçonneux quand il nous rencontrait dans les galeries ouvertes au public . . . Le grand délateur, était le jardinnier en chef ; petit con , détesté par ses subordonnés avaec lesquels nous étions complices . " Tenez , allez y , il est point là ! ! ! ! . Notre " Zundâpp " était le triporteur Peugeot du coursier , équipé d'une " MG 42 " de notre fabrication , en tubes d'acier puisés dans la benne a déchets , lors de la réfection totale de la préfecture à cette époque ( Un TRESOR )
Le fait : UN jour , en quête de bêtises , et armé de nos carabines à air comprimé " Diane " et " Diana " nous avisons une grande fenêtre ouverte d'une classe du lycée Berthelot qui jouxtait la préfecture , mais sur une autre rue . . . Mon copain jacques monte dans un arbre redescend quatre à quatre et me dis : " Dis donc , y'a une prof en face qui fait son cours , et elle prend les craies dans une boite de conserve! ! ! !"' Aussitôt nous remontons dans l'arbre ( Quadricentenaire ) et prenons " nos positions " . . . Mise en batterie de nos deux carabines 4,5 mm ; futs posés sur nos gants pour ne pas les rayer , et Jacques me dit " A 3, on tire dans la boite de conserve ! ! ! ! 1 , 2 , 3 ! ! !Les deux " plops " des carabines sont suivies d'un bruit de casserole , et de hurlements multiples ( Nous ? ? ? Morts de rire . . .) Et nous nous " replions " dans la crypte de la reine Bérengère , ou`nous ,nous sentions en sureté . . . La police est arrivée , à grand renforts de sirène deux tons .En fait , nous ne savons pas ce qui s'est passé par le suite , car nou
s n'avons plus jamais entendu parler de cette affaire . . . Sauf un jour , deux ans plus tard , rencontrant le brigadier Gauthier , qui était devenu " ami " parce que nous l'appelions " Briqadier " il nous dit ,les sourcils en accent circonflexe : "J'suis sur que les tirs du Lycée Berthelot , c'était vous ". . . .Vous en faites pas , c'est fini . . . .. " Sagace le brigadier, non ? ? ? ?
Mille excuses pour cette diversion du Colt " Walker "1847 . . . ..
Le fait : UN jour , en quête de bêtises , et armé de nos carabines à air comprimé " Diane " et " Diana " nous avisons une grande fenêtre ouverte d'une classe du lycée Berthelot qui jouxtait la préfecture , mais sur une autre rue . . . Mon copain jacques monte dans un arbre redescend quatre à quatre et me dis : " Dis donc , y'a une prof en face qui fait son cours , et elle prend les craies dans une boite de conserve! ! ! !"' Aussitôt nous remontons dans l'arbre ( Quadricentenaire ) et prenons " nos positions " . . . Mise en batterie de nos deux carabines 4,5 mm ; futs posés sur nos gants pour ne pas les rayer , et Jacques me dit " A 3, on tire dans la boite de conserve ! ! ! ! 1 , 2 , 3 ! ! !Les deux " plops " des carabines sont suivies d'un bruit de casserole , et de hurlements multiples ( Nous ? ? ? Morts de rire . . .) Et nous nous " replions " dans la crypte de la reine Bérengère , ou`nous ,nous sentions en sureté . . . La police est arrivée , à grand renforts de sirène deux tons .En fait , nous ne savons pas ce qui s'est passé par le suite , car nou
s n'avons plus jamais entendu parler de cette affaire . . . Sauf un jour , deux ans plus tard , rencontrant le brigadier Gauthier , qui était devenu " ami " parce que nous l'appelions " Briqadier " il nous dit ,les sourcils en accent circonflexe : "J'suis sur que les tirs du Lycée Berthelot , c'était vous ". . . .Vous en faites pas , c'est fini . . . .. " Sagace le brigadier, non ? ? ? ?
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